Des perquisitions, sans lien direct avec l'enquête sur les attentats de Paris qui ont fait 129 morts et plus de 350 blessés, se sont déroulées dans toute la France, dont 14 en région grenobloise. Là, sur six personnes arrêtées, quatre sont appelées à comparaître en urgence.
Attentats de Paris : conférence de presse du... par France3AlpesDans la nuit du dimanche 15 au lundi 16 novembre, l'opération policière a été menée à Grenoble (quartiers Mistral, Teisseire et Galerie de l'Arlequin), Fontaine, Saint-Martin-d'Hères et Echirolles. Six personnes ont été arrêtées (29 à 55 ans), 5 armes de poing saisies (2 pistolets automatiques colt 45, 1 revolver 357 Magnum, 1 pistolet automatique 9mm, 1 pistolet à grenaille modifié), ainsi qu'une Kalachnikov AK-47 neutralisée, de faibles quantités de drogue et 28.000 euros.
Sur les six interpellés, l'un d'eux faisait l'objet d'une recherche pour une peine de 8 mois d'emprisonnement. Sur les cinq autres, quatre vont faire l'objet d'une comparution immédiate, ce mardi après-midi, "pour détention d'armes" et "infraction à la législation sur les stupéfiants". Une enquête est ouverte concernant le 5e dans la mesure où il nie les faits et où les armes ont été jetées par la fenêtre. Des éléments scientifiques sont donc nécessaires pour déterminer sa responsabilité.
"Ce sont tous des gens connus des services de justice et police, tous majeurs, qui avaient, pour certains, déjà été condamnés pour des affaires de stupéfiants", a expliqué le procureur de la République de Grenoble, Jean-Yves Coquillat, "ils étaient susceptibles d'apporter un soutien logistique ou financier à des activités terroristes." Mais "ces individus n'ont pas de rapport avec les attentats parisiens", a-t-il expliqué.
Récit Sophie Pellerin
Intervenant: Jean-Yves Coquillat, procureur de la République