Plusieurs perquisitions ont eu lieu dans la nuit du dimanche 15 au lundi 16 novembre dans l'agglomération de Grenoble. Ces opérations ne sont pas liées à l'enquête sur les attentats de Paris, elles s'inscrivent dans le cadre de l'état d'urgence et de la "prévention".
Les forces de l'ordre sont intervenues en pleine nuit chez des personnes qui "auraient pu alimenter les réseaux radicaux", selon une source policière. 14 lieux de perquisition avaient été ciblés dans l'agglomération grenobloise, dans des quartiers de Grenoble mais aussi à Echirolles, Fontaine et Saint-Martin-d'Hères.
Au final, 6 arrestations ont été opérées, notamment pour détention d'armes et de stupéfiants. 28.000 euros ont aussi été retrouvés.
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Ces opérations n'ont rien à voir avec l'enquête sur les attentats parisiens, il s'agit d'actions "de prévention". C'est le préfet de l'Isère qui a ordonné ces fouilles dans le cadre de l'état d'urgence.
Récit Frédéric Lefrançois