Âgée de 2 ans et trois mois, la fillette prénommée Parysse avait été admise le 8 décembre dans une clinique de Roussillon (Isère). Transportée ensuite à l'hôpital Mère-Enfant de Bron, elle était décédée le lendemain. Son beau-père et sa mère sont inquiétés.
L'homme, âgé de 22 ans, a finalement reconnu "avoir secoué très fortement l'enfant" et devait être présenté, ce vendredi 18 décembre, aux magistrats du Pôle criminel de Grenoble qui ont pris la suite de la Justice de Vienne.
Ses gestes violents auraient entraîné d'importantes lésions cérébrales sur la petite fille de sa compagne. C'est le diagnostic qui avait mis l'équipe médicale sur la voie d'une possible maltraitance. Des constatations qui étaient à l'origine contraires aux déclarations des proches de l'enfant qui parlaient d'une chute.
Des examens et expertises pratiqués sur la défunte ont permis de confirmer les hypothèses du corps médical avant que les gendarmes ne procèdent, mercredi dernier, à l'interpellation de membres de la famille de Parysse. Ils ont tous été relâchés à l'exception de la mère de l'enfant et de son compagnon.
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Le parquet a requis un contrôle judiciaire contre la mère de l'enfant et a demandé l'ouverture d'une information judiciaire à son encontre pour "non-dénonciation de violences habituelles sur mineur". Il a requis un mandat de dépôt contre son compagnon et a ouvert deux chefs d'accusation contre lui pour "violences habituelles sur mineurs par personne ayant autorité" et "coups ayant entraîné la mort ". Des certificats médicaux et des témoignages ont permis d'établir que l'enfant était en fait violentée depuis un certain temps.