Trafic de chiens à Novalaise (Savoie) : les éleveurs devant la justice

Ce lundi 25 janvier 2016, cinq personnes sont jugées devant le tribunal correctionnel de Chambéry, pour tromperie aggravée, dans une affaire de trafic de chiens en provenance d’Europe de l’Est.

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Les deux responsables de la « Pension du lac d’Aiguebelette » à Novalaise sont soupçonnés de trafic de chiens en provenance d’Europe de l’Est. Des chiens de race « Shar-Pei », des « chihuahuas » et des « Bulldogs » se retrouvaient sur le marché en Savoie alors qu’ils arrivaient de Hongrie. Plusieurs centaines de chiots auraient ainsi été vendus illégalement entre 2011 et 2015. Le couple d'éleveurs est accusé également de maltraitance sur les animaux et de non respect d'une suspension administrative de 2012.
L’affaire a éclaté en avril 2015. Lors de la garde à vue, le couple avait reconnu une grande partie des faits face aux éléments présentés par les enquêteurs.
Les trafiquants présumés sont jugés pour « tromperie aggravée ». Ils encourent 7 ans de prison et 750.000 euros d’amende.
Trois vétérinaires, qui auraient facilité les ventes en France, sont également jugé ce lundi.

Reportage Nathalie Rapuc, Franck Céroni et Mélanie Ducret

Intervenants : Sonia Guillin Victime Partie civile ; Me Fernando Randazzo Avocat de la défense ; Me Florence de Freminville Avocate pour la SPA
 70 personnes et institutions se sont portées partie civile dans ce procès. Parmi elles, Sonia Guillin qui a acheté un chiot aux éleveurs en 2012 lors d'un salon sur Besançon. Elle a été obligée de faire piquer son chien très agressif et rejette la faute sur les éleveurs.



Sonia Guillin s'est portée partie civile







Le chiot de Sonia, un spitz, a été importé illégalement






Le procureur a requis un an de prison dont quatre mois ferme pour le mari et un an avec sursis pour son épouse ainsi qu'une amende de 10.000 euros pour chacun.
10.000 euros d'amende ont également été requis à l'encontre des trois vétérinaires jugés pour complicité de pratique illégale de la médecine vétérinaire.
Le tribunal correctionnel de Chambéry rendra son jugement ce vendredi 29 janvier.



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