Le Pt de la Région Aquitaine, Alain Rousset, ardent défenseur du projet, regrette cet avis défavorable émis par la commission d'enquête. Il attend de connaître la position du gouvernement, libre d'opter ou non pour le lancement des travaux. Les défenseurs de l'environnement sont eux satisfaits.
"On ne peut pas à la fois dire on va laisser la voiture, sortir la marchandise des camions, et en même temps ne pas leur donner la possibilité de monter sur un train" regrette Alain Rousset.
Il souligne que le train c'est "cinquante fois moins de pollution qu'un camion et 17 fois moins qu'une voiture".
Pour lui il est nécessaire de créer ces deux voies dédiées à la ligne à grande vitesse au sud de Bordeaux pour pouvoir répondre aux besoins qui vont aller grandissant dans les années à venir.
L'arrivée de la LGV à Bordeaux en 2017 et la ligne express côté espagnol qui rejoindra la frontière basque en 2020 vont amener des milliers de voyageurs supplémentaires.
Alain Rousset espère toutefois que le projet pourra se concrétiser d'ici 2030.
Du côté des écologistes, la Sepanso se réjouit de cet avis défavorable.
Les représentants de l'association précisent qu'ils sont pour le développement du train mais contre les chantiers inutiles.
Pour eux "l'alternative est d'améliorer l'existant".
"Si on aménage correctement les voies, on aura des rendements bien supérieurs à la LGV à un coût bien inférieur".
"On est à l'époque de l'économie circulaire où on ne jette plus mais on recycle. Il faut recycler les infrastructures aussi pour ne pas gaspiller de territoire".