Les gendarmes poursuivent maintenant leurs investigations au camping de St Jorioz où séjournait la famille britannique victime du carnage sur un parking forestier de Chevaline.
Les enquêteurs tentent jeudi de percer le mystère du massacre des quatre membres d'une famille de vacanciers britanniques en Haute-Savoie, visée par une fusillade sur un parking forestier de Chevaline, sur les hauteurs du lac d'Annecy.
Des gendarmes sont postés depuis le début de la matinée devant la caravane blanche de la famille, dans le camping de Haute-Savoie, "Le Solitaire du lac", où elle séjournait. Le propriétaire du camping, situé au bord du lac d'Annecy, à Saint-Jorioz, interdit l'accès aux journalistes.
Les vacanciers rencontrés disent tous leur stupeur : Peu de choses ont émergé dans un premier temps sur la famille, si ce n'est qu'elle était composée d'un couple et de leurs deux fillettes, ainsi que de leur grand-mére. La mère est décrite par des témoins comme ayant la peau mate et de longs cheveux noirs. Seule l'identité du père a pu être formellement établie dans un premier temps, sur la base de ses documents d'identité laissés à la direction du camping.
Scotland Yard interrogé à Londres s'est refusé de son côté à tout commentaire, assurant "ne pas être impliqué" dans cette affaire, pour laquelle toutes les pistes restent ouvertes selon la police française.
"Compte tenu de ce que l'on voit, il est certain que la piste criminelle est à mettre en numéro un", a estimé le procureur de la République d'Annecy, Eric Maillaud, jeudi matin. "Après, toutes les pistes sont possibles, ça pourrait être aussi dans l'absolu un drame familial, ce n'est pas à exclure", a-t-il ajouté.