La première journée d'audience du procés en appel de "Novergie ", l'exploitant de l'incinérateur de Gilly-sur-Isère, a été marquée par le témoignage indigné de l'ancien maire de Grignon.
A Chambéry, le procès en appel de l'affaire dite de la dioxine s'est ouvert jeudi. Au cours de la première après-midi d'audience, un élu s'est adressé à la cour. Marcel Paviol, ancien maire de Grignon, une commune proche de l'incinérateur, a fait part de son amertume après le premier procès en novembre 2010 à Albertville.
"Je suis ici parce que je suis choqué que le tribunal d'Albertville ait exonéré les 2 responsables de ce qui a constitué un désastre économique et psychologique dans tout le bassin. On ne peut pas évacuer comme çà une crise sanitaire", a déclaré Marcel Paviol.
L'exploitant avait été condamné en mai 2011 par le tribunal d'Albertville à 250.000 euros d'amende pour "non-respect des normes liées à une installation classée", ainsi qu'à verser 80.000 euros de dommages et intérêts aux parties civiles. Seule personne morale poursuivie, la société avait fait appel du jugement.
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Le compte rendu d'audience de la premiére journée par Isabelle Guyader (France 3 Alpes) :