A Grenoble, la cellule d'identification criminelle de la gendarmerie est l'une des plus actives de France. Elle vient de s'équiper d'un nouveau plateau technique de pointe pour analyser les scènes de crime. Une version française des "experts".
Bienvenue chez les "experts", les vrais...loin de Las Vegas et de Miami. Nous sommes à Grenoble, au sein de la brigade départementale de renseignements et d'investigations judiciaires.
Créée en septembre 2005, la cellule d'identification criminelle est engagée sur toutes les scènes de crime et sur les délits les plus graves. Elle vient de s'installer dans des locaux flambants neufs et dispose désormais d'un nouveau laboratoire et de techniques de pointe.
Elle compte aujourd'hui 10 hommes, des spécialistes en balistique, en portrait robot, en gestion d'affaires complexes et même en chimie.
Ces gendarmes oeuvrent en blouse blanche contre la délinquance. Dans leur nouveau laboratoire, ils analysent les prélèvements effectués sur les scènes de crime.
Mobilisables 24 heures sur 24, 365 jours par an, ils interviennent sur les affaires les plus graves, dans tout le département.
Un territoire où la tâche est particulièrement lourde : 300 interventions par an, quasiment une par jour.
Quelques affaires traitées par la Cellule
Octobre 2006 : l'affaire Cocogne à Villefontaine, lors d'une attaque d'un fourgon blindé suivie d'une prise d'otage, une fusillade éclate entre malfaiteurs et forces de l'ordre.Juillet 2007 : accident de l'autocar des pèlerins polonais à Laffrey ( 26 victimes).
Août 2008: Double homicide lors d'un cambriolage à Saint-Laurent du Pont
Mai 2010 : séquestration d'une famille et vol à main armée de la bijouterie Delatour à Saint-Egrève.
Octobre 2010 : Escroquerie en bande organiséeau quartier Mistral à Grenoble.
Janvier 2012: découverte des cadavres de 2 personnes tuées par balles dans un véhicule immergé dans le lac du Sautet, à Corps.