Aurélie Monkam-Noubissi, la mère du jeune tué à Echirolles, n'a pas repris son activité de pédiatre. A son cabinet, collègues et parents témoignent de leur compassion et de leur solidarité.
A l'entrée du cabinet médical, une rose blanche, une urne et un livre d'or. Sur les pages, des mots en hommage à Kévin le fils du docteur Monkam-Noubissi, tué dans des circonstances tragiques à Echirolles vendredi dernier. Les collègues de la mère du jeune homme et les parents qui lui confiaient leurs enfants ont été dévastés par la nouvelle. L'ambiance est à la peine dans les locaux situés à Meylan dans la banlieue de Grenoble.
Pour venir en aide à la famille une collecte est organisée. Un appel à petit geste, pour permettre aux membres de la famille qui résident en Afrique de venir assister aux funérailles du jeune homme. Une cérémonie œcuménique doit avoir lieu vendredi en fin de journée dans une salle de la commune d'Echirolles.