Les enquêteurs qui travaillent sur la tuerie de Chevaline ont réussi à identifier l'arme de la fusillade. Il s'agirait d'un Luger semi-automatique, une pièce de collection, assez rare.
Cette découverte laisse perplexe les enquêteurs car ce type d'armes ne correspond pas à celles utilisées par le milieu du grand banditisme. Une soixantaine d'enquêteurs anglais et français travaillent toujours sur l'affaire.
L'arme de crime serait un Luger, une arme de poing qui a équipé les armées allemande et suisse jusqu'en 1949, une pièce de collection très répandue chez nos voisins helvètes où le statut de collectionneur d'armes est largement répandu. En revanche son utilisation par des professionnel est très surprenante car ces pièces de collection sont peu fiables d'après les connaisseurs.
L'analyse des douilles de calibre 7.65 retrouvées sur la scène du crime peuvent permettre d'en apprendre davantage.
Par ailleurs, les policiers britanniques étudieraient une piste concernant les liens de Saad Al-Hilli, le père de famille éxecuté dans sa voiture, avec des militants de la cause palestinienne. Des investigations sont en cours pour passer au crible les correspondances du père de famille irakien avec plusieurs de ses interlocuteurs sur les réseaux sociaux.