Les suites des tirs au plomb qui ont blessé 3 personnes samedi 6 octobre. Les deux étudiants déférés au Parquet, lundi 8 octobre, ont été mis en examen et incarcérés.
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Ces jeunes hommes, qui ont pris la direction de la prison, ont été mis en examen pour violences volontaires avec trois circonstances aggravantes : violence volontaire avec arme, en réunion, et sous l'emprise de l'alcool.
Maître Claude Coutaz, avocat d'une des victimes, a expliqué que la carabine à air comprimé utilisée était équipée d'une lunette, laissant penser que les tireurs pouvaient viser les conducteurs qui circulaient en bas de leur immeuble. Toujours selon le défenseur, c'est à chaque fois le haut du corps qui était visé. Il a ajouté que les étudiants
"n'étaient pas si ivres que cela, puisqu'ils ont réussi à viser et toucher leurs cibles".
D'après une source policière, le taux d'alcoolémie était en effet supérieur à la moyenne, mais pas très important.
Enfin, d'après un proche d'une victime cette fois, les étudiants auraient déjà utilisé leur carabine au mois d'août dernier, mais personne n'avait porté plainte à l'époque.
Deux des victimes sont toujours hospitalisées
Le jeune homme de 23 ans touché à l'abdomen a été opéré quelques heures après l'agression. Un homme de 28 ans, touché à l'épaule, est toujours en observation à l'hôpital Nord. Le plomb, passé très près du coeur d'après la famille, est logé dans la cage thoracique, et cela n'est pas forcément opérable. Un troisième homme de 37 ans a pris un plomb dans le nez.
Rappel des faits