Depuis la soirée du mercredi 10 octobre et après la découverte du corps du gardien de l'équipe de water-polo d'Echirolles, chacun s'étonnait de ce décès brutal. Pourtant, l'autopsie vient de conclure à un arrêt cardiaque.
C'est alors qu'il s'entraînait dans un bassin du stade nautique d'Echirolles qu'Emmanuel Da Silva a été retrouvé inerte par ses co-équipiers. Il se trouvait dans le sas qui relie la piscine intérieure à la piscine extérieure. Ses partenaires avaient d'abord réussi à le réanimer. Le jeune homme de 26 ans est finalement décédé au CHU de Grenoble.
Selon les conclusions de l'autopsie communiquée par la police, Emmanuel Da Silva aurait, en fait, été victime d'un arrêt cardiaque. Il ne serait pas mort noyé, ses poumons n'étaient pas remplis d'eau. Le jeune homme avait un "coeur usé", de surcroît, son taux de cholestérol était particulièrement élevé et il souffrait d'épilepsie.
Le doute est donc levé après ce décès qualifié, dans un premier temps, de mystérieux par ses amis du club de water-polo. Ils voyaient en lui un homme robuste et en pleine santé quand il s'élançait dans un bassin. Emmanuel travaillant à la police municipale de Saint-Martin-d'Hères, les théories les plus folles avaient été évoquées par certains.
Sur son facebook, le club de water-polo annonce que toute l'équipe de N3 prendra le bonnet de Manu Mel Da Silva et fera une signature pour honorer sa mémoire, "celle d'un père, d'un mari, d'un frère, d'un partenaire... Nous pensons à toi et on ne t’oubliera jamais", est-il écrit. Une gerbe de fleurs a été déposée devant le stade nautique.