40 ans de GIPN en France. Un anniversaire que le Ministre de l'Intérieur Manuels Valls a célébré lundi après-midi à l'école des commissaires de Police de Saint-Cyr-au-Mont-d'Or (Rhône)
Le ministre de l'Intérieur était lundi 15 octobre à l'école des commissaires de la Police Nationale (Rhône) pour célébrer les 40 ans des GIPN.
Le 27 octobre 1972, les onze premiers GIPN étaient mis en place, deux ans avant le GIGN et treize ans avant le RAID. Ces groupes d’intervention de la police nationale (GIPN) sont des unités d’élite de la Police Nationale, à vocation régionale, amenées à intervenir dans des situations d'extrême violence ou à haut risques telles que les prises d'otages, les actes de terrorisme, les mutineries dans les prisons ou les interpellations d'individus dangereux ou de forcenés.
Des policiers au service des autres policiers
Ces groupes sont composés de fonctionnaires de police recrutés selon des critères très sélectifs, dotés de matériels spécifiques et soumis à un entraînement particulièrement pointu. Sur le terrain, ils interviennent presque toujours en deuxième intention, à la demande des services de Police traditionnels et de leur autorité de tutelle. Ils contribuent ainsi à la lutte contre toutes les formes de criminalité y compris le terrorisme.
Le groupement d'intervention de la police nationale est intervenu le 2 avril 2011 dans le troisième arrondissement pour un homme souffrant de troubles psychiatriques qui s'était retranché dans son appartement, après avoir refusé de suivre les ambulanciers chargés de le ramener à l'hôpital.
Genèse d’un groupe d’élite
La création des GIPN a été motivée par l'assassinat, en 1972, des athlètes israéliens pris en otages lors des Jeux olympiques de Munich. Le gouvernement français a souhaité se doter d'équipes de police capables d'intervenir dans des situations graves comme les prises d'otages, les attentats terroristes, les émeutes. Pour cela, il charge le commissaire divisionnaire Georges Nguyen Van Loc de créer le premier groupe à Marseille.