Politiques, sportifs, amoureux de la montagne, anonymes saluent la mémoire d'Emile Allais, l'homme généreux et le premier champion olympique du ski français. Par communiqué, par tweets ou en vidéos, extraits de l'impressionnant hommage.
Les réactions sont nombreuses, dans tous les médias, sur tous les supports notamment sur les réseaux sociaux, en voici quelques unes...
Michel Vion, le président de la Fédération française de ski, a déclaré que ski de compétition français avait perdu son "père" avec le décès d'Emile Allais. "C'est un grand moment de tristesse, cela fait un choc même si on le savait très fatigué et on se préparait au pire", a déclaré l'ancien skieur. "C'était un peu notre père à tous dans le ski de compétition, en terme de médaille", a souligné Michel Vion, qui fut sacré champion du monde de ski alpin (combiné) en 1982, 45 ans après Emile Allais.
"Mais il était plus que cela. C'était un personnage incontournable, médaille N.1 des moniteurs, N.1 des pisteurs... C'était un visionnaire qui a contribué à façonner notre sport à une époque où tout était à construire", a fait valoir le patron de la FFS. "On ne pourrait plus faire cela aujourd'hui, tout est cloisonné".
Michel Destot, le maire de Grenoble, a également fait part de son "émotion" , et a salué ce grand skieur qui "a montré la voie à des générations de champions français"... "La vie d'Emile Allais, c'est l'histoire du ski français! C'est une véritable légende qui s'est éteinte".
Pour Jean-Claude Killy, triple champion olympique de ski alpin, "c'est un très grand sentiment de tristesse car c'était, j'ai envie de dire entre guillemets, notre père à tous. C'était le père du ski moderne, admiré par tous, respecté par tous. C'est déjà extraordinaire dans un milieu comme le nôtre et puis le fait qu'il skiait encore à 97-98 ans, c'était à peu près inimaginable".
"Il avait cette passion incroyable pour le ski qui l'a jamais quitté. Sa fille disait ce matin, que le jour où il est parti à l'hôpital (...), il cherchait partout ses chaussures de ski, car il voulait voir ses chaussures de ski", a ajouté le triple médaillé d'or des Jeux de Grenoble en 1968, aujourd'hui membre du Comité international olympique (CIO).
Killy, 69 ans, estime aussi que Emile Allais lui a appris "prendre des risque dans les domaines qu'on ne connaît pas pour pouvoir se développer". "C'est vraiment le rôle du précurseur. Le ski français lui doit énormément. Evidemment qu'on s'éloigne maintenant de cette période. C'était il y a plus d'une demi-siècle, mais il était une vraie référence", a-t-il conclu.
Réactions sur twitter
Hommage ému à Émile Allais décédé à 101 ans : légende du ski, dévoreur de territoires, résistant de l'ombre, curieux de tout et des autres.
— Alexandre Bompard (@bompard) Octobre 18, 2012
@ulyssepariser hommage ! respect ! à ce grand champion !
— POITEVINEAU Serge (@sergepoite) Octobre 18, 2012
RIP @emileallais fr.wikipedia.org/wiki/%C3%89mil…
— Christophe (@totopheweb) Octobre 18, 2012
Un grand respect pour ce monsieur.Haute Savoie | Émile Allais, le père du ski français, s'est éteint cette nuit - bit.ly/V95jI2
— Pascal Boutreau (@pgb51) Octobre 18, 2012
Aujourd'hui Courchevel pleure Émile Allais comme tout le monde lié à la montagne
— alpissime (@alpissime) Octobre 18, 2012
Un grand champion nous a quitte cette nuit. Merci Emile Allais!
— Laurent Rigaud(@laurentRigaud1) Octobre 18, 2012