Selon le site internet du quotidien Le Parisien, les conclusions balistiques provisoires indiqueraient que le cycliste, Sylvain Mollier, avait été touché le premier. Les enquêteurs démentent.
Le cycliste, originaire d'Ugine, qui a toujours été présenté comme la victime de la malchance, un homme tombé là par hasard, a "visiblement été touché d’emblée par une première salve de tirs", écrivaient nos confrères, vendredi 19 octobre.
"Rien ne permet de donner l'ordre d'exécution des quatre victimes", qui "n'a pas été déterminé", a finalement assuré le lieutenant-colonel Benoît Vinnemann, le chef des enquêteurs qui s'est exprimé via l'Agence France Presse.
De même, le procureur de la République d'Annecy, Eric Maillaud, a indiqué que "les experts (avaient) dit au juge d'instruction qu'ils étaient incapables de donner l'ordre de tir". "Pas un enquêteur sérieux n'est capable de dire ce qui s'est passé".
Le procureur a toutefois confirmé que Saad al-Hilli et sa fille aînée étaient bien sortis de la voiture. "Pour quoi faire on en sait rien", a-t-il ajouté.
D'après nos confrères du Parisien, c'est l'examen des semelles qui aurait permis de déterminer que l'ingénieur se trouvait à l'extérieur de sa voiture avec sa fille aînée.
La source sur laquelle le quotidien se base est même allée plus loin dans le scénario du quadrule meurtre, expliquant que le père de famille aurait rejoint précipitamment son véhicule pour prendre la fuite, mais, avec sa voiture, il aurait buté contre un talus et se serait embourbé. C'est là que le tueur l'aurait abattu puis son épouse et sa belle-mère.
L'assassin serait ensuite retourné vers le cycliste pour l'achever. Un "comportement désordonné", "non cohérent avec le profil d'un tueur professionnel", selon les propos recueillis par Le Parisien.
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