Les faits remontent au 14 septembre, à la sortie d'un bar, une patrouille interpelle un jeune homme ivre, en train d'uriner dans un buisson. Les amis de l'interpellé interviennent, s'ensuit une rixe dont on ignore si les policiers sont les agresseurs ou les victimes.
C'est un retournement de situation pour ces fonctionnaires de police. Alors que trois jeunes sont toujours soupçonnés d'avoir passé à tabac les gardiens de la paix, tous les prévenus ont déposé une plainte accusant les policiers d'acte de violence à leur encontre.
L'un des plaignants affirme dans le journal le Messager "avoir eu peur pour sa vie". "J'étais poli, je n'est pas proféré d'injures [..] c'est alors qu'un policier m'a frappé avec sa matraque sur la tête" relate cet étudiant. Puis, son camarade raconte des séries de coups qui seront réitérés dans les locaux du commissariat lors de la garde à vue. Une enquête est en cours pour tenter de démêler le rôle de chaque partie dans cette bagarre.
Le procureur Eric Maillaud confirme avoir enregictré les plainte. La police judiciaire a été saisie, les enregistrements des caméras de vidéo surveillance seront réexaminés et de nouveaux témoins doivent être entendus.
Le procès des jeunes, qui était prévu pour le 19 octobre a donc été reporté au 5 février prochain.