Les brasseurs pourraient prochainement subir une augmentation de la taxe sur la bière de 160%. Cela se traduira au comptoir des bars et brasseries. A Clermont Ferrand où, depuis peu, une micro brasserie s'est installée en centre ville, la mesure passe mal.
Le texte est actuellement en discussion au Sénat : l'augmentation annoncée de la taxe sur les droits d'accise pourrait atteindre + 160 %. (Le droit d’accise est un impôt indirect perçu sur la consommation parfois aussi le seul commerce de certains produits, en particulier le tabac, l'alcool ainsi que le pétrole et ses dérivés.)
Au départ le gouvernement prévoyait de taxer les grosses brasseries, qui produisent + de 200 000 hectolitres par an. Mais la taxe pourrait toucher également celles qui brassent moins de 10 000 hectolitres par an.
Annonce qui suscite de nombreuses réactions, à commencer chez les brasseurs . Anne-Lise Amiot s'est installée dans le centre de Clermont, où elle brasse des bières bio selon des méthodes traditionnelles . Elle se dit frappée en plein essor par cette mesure : si la loi était votée en l'état, pour une bière à 5 °, la taxe passerait de 6,90 à 18 euros et le surcout annuel serait de 4 440 euros.
Pour les syndicats d'hoteliers-restaurateurs aussi la mesure crée l'émoi : le demi au comptoir va augmenter.
Le vote au Sénat est prévu le 17 novembre.