Jean-Marc Peillex, est furieux. Le maire de Saint-Gervais dénonce, dans un communiqué, l'utilisation "mercantile" du mont Blanc après l'héliportage, pour les besoins d'une émission, d'Adriana Karembeu et Michel Cymes au sommet.
Ils ont été déposés en hélicoptère, à quelques mètres du sommet, mais pour le maire de Saint-Gervais, deux animateurs de France 2, laissent croire à une ascension totalement effectuée à pied. "Supercherie", le mot est donc lâché après un article paru dans TV Magazine relatant l'ascension du Mont Blanc par l'ancien mannequin Adriana Karembeu et le médecin Michel Cymes. Les témoignages valorisée dans le magazine font en effet penser à une réelle ascension: "Je n'arrive toujours pas à me dire que j'ai pu accéder au sommet du mont Blanc, c'est magique", explique Michel Cymes. "La montagne me faisait peur. J'ai 41 ans et je suis fière d'avoir réussi", ajoute Adriana Karembeu.
Cette séquence est prévue pour être diffusée mardi 20 novembre, dans l'émission "Les pouvoirs extraordinaires du corps humain". L'équipe a affrété "un hélicoptère pour se faire déposer à 4.300 mètres", avec l'autorisation du maire adjoint de Chamonix. L'ascension a donc été réduite aux 500 derniers mètres. Le maire de Saint-Gervais est indigné.
Pourtant l'équipe de tournage explique que cette séquence était nécessaire mais ne pouvait se faire sans hélicoptère. La santé des animateurs ne le permettait pas.
Le maire de Saint-Gervais souhaite qu'en ouverture de l'émission, les animateurs précisent "qu'ils ne sont pas montés au sommet du Mont Blanc à pied, mais en grande partie en hélicoptère".
La réponse de Michel Cymes
Mais Michel Cymes a répondu au maire. "Le Maire de St Gervais aurait mieux fait de regarder le documentaire avant de s'exprimer. Nous détaillons de façon très précise comment les choses se sont passées et expliquons comment et pourquoi nous avons été déposé sur le Mont Blanc, suite à une blessure à la cheville d'Adriana".
La bataille du maire
On sait aussi que depuis quelques mois le maire de Saint-Gervais mène bataille contre ces ascensions médiatisées qui donnent une mauvais image de "facilité". Il les rend responsables de la cohorte des touristes qui tentent le Mont-Blanc sans préparation. Récemment, le premier magistrat témoignait son inquiétude sur France 3 Alpes dans "Enquêtes de Régions".