Après la disparition des 3 alpinistes italiens, le dispositif de recherches est levé dans les Ecrins

On s'en doutait depuis quelques jours, les secouristes n'ont plus d'espoir de retrouver les alpinistes italiens vivants dans le massif des Ecrins, côté Hautes-Alpes. Pour la première fois, on parle d'abandonner les recherches actives.

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L'affaire était jouée d'avance. Ce dimanche 2 décembre, l'hélicoptère du PGHM de l'Isère, qui devait prendre le relais dans les recherches, n'a pas décollé. Comme l'avait prévu Météo France, le secteur des Ecrins est complètement bouché avec un vent de 70km/h à 3000 mètres.

Samedi 1er décembre, la dernière "fenêtre météo" a permis la multiplication des survols des différents versants de la barre des Ecrins, sans rien donner. Des hommes et même une équipe cynophile ont été déposés dans de nombreux endroits mais, là encore, l'enneigement (près de 2 mètres) n'a pas aidé et les gendarmes sont rentrés sans une trace, sans un signe du passage d'humains.

Cela fait maintenant, 7 jours que les alpinistes italiens sont partis du Pré de Mme Carle (1874 mètres d'altitude), dans les Hautes-Alpes, ils ont réalisé avec succès l'ascension de la barre des Écrins (4.102 mètres) par la goulotte Gabarrou-Marsigny, une voie glaciaire de 1250 mètres de long cotée "extrêmement difficile". L'un d'eux a passé un dernier appel téléphonique puis, plus rien.

Désormais, "l'espoir de retrouver des personnes vivantes est quasi nul", reconnaît le commandant du peloton de gendarmerie de haute montagne (PGHM) de Briançon (Hautes-Alpes), Stéphane Bozon. 

Une réunion est prévue ce lundi après-midi avec le préfet des Hautes-Alpes pour décider d'une suspension des recherches actives. "On va passer à des reconnaissances ponctuelles", explique le commandant du PGHM de Briançon, "si le vent chasse la neige, on fera peut-être des découvertes", sous entendu des corps. 


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