François Hollande et Mario Monti sont arrivés à 11H30 à Lyon pour une rencontre qui doit mettre sur les rails le projet de liaison ferroviaire à grande vitesse Lyon-Turin ; les opposants à cette ligne se préparent à manifester.
Au coeur des discussions, à la Préfecture de Lyon, entre le président du Conseil italien et le président français : la liaison Lyon-Turin via un tunnel transalpin de 57 km, qui mettra Paris à un peu plus de 4 heures de Milan contre 7 actuellement.
Coût évalué du projet, lancé il y a plus de 20 ans et maintes fois repoussé : 25 milliards d'euros, dont 8,5 milliards pour le seul tunnel transfrontalier, pour une entrée en service désormais prévue en 2028-2029.
C'est le financement de cette partie qui doit être acté par MM. Hollande et Monti : a priori 2,9 milliards par l'Italie, 2,2 milliards pour la France, les quelque 40% restants étant apportés par l'Europe. Le montage de ce financement, déjà vertement critiqué par la Cour des comptes, est "complexe dans une période de contraintes budgétaires", reconnaît-on côté français, admettant que si le budget européen pluriannuel 2014-2020 n'était pas adopté, il faudrait se montrer "créatif" pour trouver les ressources du côté de l'UE.
Voir les reportages du 12-13 de France 3 Rhône-Alpes, lundi 13 décembre :
Les questions à l'ordre du jour du sommet :
Les autres thèmes du sommet
- En matière de défense et d'armement, la France et l'Italie adopteront une feuille de route de coopération, avec en vue un comité franco-italien de défense et de sécurité avant l'été.
- Sur le plan commercial, le sommet doit mettre en place deux "enceintes" pour améliorer les échanges et investissements réciproques, l'une au niveau ministériel, l'autre regroupant industriels et sociétés privées.
- Recherche spatiale et enseignement supérieur seront également au programme.