Un groupe d'italiens a attendu 5h à la frontière avant de repartir ...pour l'Italie. Parmi les ressortissants transalpins, 3 personnes étaient jugées indésirables aux yeux des autorités françaises à 48h du sommet franco-italien.
L'exaspération ne les quitte pas. Ce matin à 7h, une quinzaine d'italiens, des opposants au Lyon -Turin, sont restés bloqués à la frontière. Alors qu'ils étaient passés du côté français, à Modane, ils se sont vus confisquer leur téléphone portable ainsi que le car dans lequel ils voyageaient.
Le groupe se rendait à Lyon pour participer à l'avant sommet organisée par la coordination ADS (Alpes-Dauphiné-Savoie) anti Lyon-Turin.
Au terme de 5 h d'attente, la police a expulsé trois personnes du groupe, dont le chauffeur du bus. Les trois italiens concernés auraient été suspectés d'avoir commis des actes de violence.
"Faux, s'insurge Olivier Cabanel, fondateur de la coordination ADS, la police n'a produit aucun document l'attestant, aucune preuve."
Le groupe transalpin, dont la moyenne d'âge était de 60 ans a donc rebroussé chemin et quitté le sol français en fin de matinée.
La préfecture de savoie interrogée sur cet incident, souligne laconiquement que "Dans le cadre de la préparation du sommet , il y a une surveillance renforcée sur les zones frontalières.On applique la loi."
Dès lundi matin, d'autres opposants à la liaison ferroviaire ont prévu de se rendre dans la capitale des gaules pour faire entendre leur désaccord.