Depuis six mois, la ville de Cébazat pratique l'extinction de l'éclairage public. Entre minuit et cinq heures du matin, la ville se retrouve dans le noir. Dans le Puy-de-Dôme, près de 130 villes appliquent ce principe.
Faire des économies, quelles qu'elles soient, est dans l'air du temps. A Cébazat, la municipalité a décidé il y a six mois de faire des économies d'énergie, et du même coup, financières.
L'idée lumineuse : éteindre les lumières de la commune. Entre minuit et cinq heures du matin, Cébazat se retrouve dans le noir, plus aucun éclairage public ne fonctionne. Pour le maire de la ville, Bernard Auby, cette décision s'intègre dans une démarche citoyenne. Il était sur le plateau de France 3 Auvergne ce mercredi midi, où il répondait aux questions de Jérôme Doumeng et se justifiait notamment sur son choix.
Limiter la pollution lumineuse et pouvoir observer le ciel étoilé, endiguer la disparition de nombreuses espèces animales et végétales affectées par un éclairage public omniprésent sont d'autres raisons qui ont poussé la mairie de Cébazat à éteindre les lumières de la ville. Mais certaines voix s'élèvent contre cette mesure, invoquant des problèmes de sécurité. Argument contesté par Bernard Auby.
Dans le Puy-de-Dôme, sur les 130 communes qui ont opté pour éteindre l'éclairage public en milieu de nuit, seule une cinquantaine d'entre elles ont signé en début de semaine une charte d'engagement.
Cliquez ici pour découvrir la charte engagement pour l'extinction de l'éclairage public en milieu de nuit dans le Puy-de-Dôme.