Procès des faux dinars : 4 à 10 ans de prison pour les 13 accusés

Les personnalités lyonnaises, au centre du dispositif, ont écopé de 7,6, 5 et 4 ans de prison ferme. Le verdict n'est arrivé qu'à partir de minuit. Détails.

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Au total, ce sont treize hommes, faux monnayeurs présumés, qui étaient accusés d'avoir fabriqué et tenté d'écouler de faux dinars algériens, après le vol en 2006 d'un important stock de papier fiduciaire destiné à la Banque centrale algérienne. Le verdict est tombé, jeudi soir, après plus de dix heures de délibéré.

Le détail des peines


Les cinq Lyonnais ont été condamnés à des peines de 7 ans d'emprisonnement pour A. Alcaraz et M. Curt, en possession de quatre bobines volées en 2006 mais aussi T. Chocat, intermédiaire entre les malfaiteurs et les imprimeurs. Les plus discrets, B. Chocat (ndlr : père de T. Chocat) et G. Dokmedjian devront passer 5 et 4 ans derrière les barreaux. O. et F. Durand ont été condamnés à 6 ans d'emprisonnement.

Du côté des Stéphanois, la peine est tout aussi forte pour ceux qui étaient en charge d'élaborer la numérotation des billets. F. Bory et S. Gindre écopent de 6 et 5 ans de prison.

Les individus ayant été condamnés à la peine la plus lourde sont trois Marseillais désignés comme les fournisseurs du précieux papier à faux billets. JC Cima et T. Del Peloso ont été respectivement condamnés à effectuer des peines de 8 et 10 ans.

Les malfaiteurs comparaissaient depuis le 30 novembre dernier devant les assises du Rhône, à Lyon. Un procès fleuve de trois semaines. Face aux accusés dont huit comparaissaient libres, l'État algérien, porté partie civile. La Banque Centrale d'Algérie s'était également portée partie civile dans ce dossier. Les autorités algériennes réclamaient des peines exemplaires.

Découvrez le reportage de France 3 Rhône-Alpes :

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