La Suisse a recu aujourd'hui une demande de la police francaise qui veut entendre l'auteur de la tuerie de Daillon (Valais).Mercredi soir, un déséquilibré de 33 ans a abattu 3 femmes et 2 hommes.Un rapprochement avec la tuerie de Chevaline ?
La police Suisse a confirmé avoir recu aujourd'hui une demande formelle de la police francaise qui veut auditionner l'homme qui a abattu mercredi soir plusieurs personnes dans un petit hameau du Valais dans des circonstances troubles.
Les faits: Un marginal de 33 ans tue de sang froid trois femmes et deux hommes à Daillon,causant la stupeur dans ce petit hameau perdu du Valais.Ses motivations sont troubles.Il connaît ses victimes dont certains sont des parents éloignés.
Les similitudes: Le profil obscur du tireur de Haute Savoie semble correspondre aux traits psychologiques de l'homme qui a tiré mercredi et qui a déjà fait des séjours en psychiatrie.En 2005,l'homme est interné à la demande de la famille.A l'occasion de ce placement, la police perquisitionne le domicile et met la main sur de nombreuses armes qui seront détruites.
C'est donc un collectionneur compulsif d'armes anciennes.Le tireur de Daillon s'est servi de deux armes ,un fusil de chasse à double canon et un mousqueton,une ancienne arme de l'armée suisse.Or on sait que l'arme de la tuerie de Chevaline est un Luger P06,une arme ancienne utilisée dans les années 30 en Suisse.
Enfin, l'homme qui abattu chacune des victimes de deux balles à Chevaline était un tireur adroit, si ce n'est expert.Le tueur de Daillon était passionné par l'armée et a voulu y faire carrière avant d'en être exclu.L'un des ses anciens camarades témoigne dans la presse locale (Le Nouvelliste) : "Depuis l'armée, il n'était plus le même" .
Selon le journal brtiannique "The Telegraph",il y aurait donc des coïncidences entre les deux fusillades, s'agissant du profil, des armes et des modes opératoires.
Des invraisemblances: Néanmoins, le doute subsiste car ceux qui le connaissent bien évoquent un homme peu bavard, qui vit en solitaire et qui, "comme il n'a pas de voiture, se déplace à pied." Il est par ailleurs connu dans son village pour boire beaucoup et consommer de la drogue.Des éléments qui l' éloignent de l'affaire francaise, qui à priori supposait plus de maîtrise et de sang froid.
Quoi qu'il en soit, le tireur "fou" de Daillon a été blessé griévement par la police au thorax et il est hospitalisé en soins intensifs.Il ne pourra donc pas être entendu de suite par la police francaise à propos de la tuerie de Chevaline.