Le cabinet de François Hollande a indiqué que l'exécutif laissait la justice suivre
son cours concernant le sort de deux éléphantes potentiellement tuberculeuses et menacées d'euthanasie à Lyon
Le propriétaire des animaux, de son côté, persiste dans sa demande de nouveaux tests.
Une justice sereine
"Autant il était légitime de vous fournir la possibilité de déposer un recours
contre l'arrêté préfectoral demandant l'euthanasie des deux éléphants, autant il
n'appartient plus au gouvernement d'intervenir dans le déroulement de la procédure
judiciaire en cours", estime la directrice de cabinet du président de la République
dans un courrier du 2 janvier adressé à Gilbert Edelstein, patron du cirque Pinder et propriétaire des deux pachydermes. "Il revient donc maintenant au Conseil d'Etat de se prononcer sur votre pourvoi en cassation", poursuit-elle dans cette lettre dont copie a été transmise à la presse.
Gilbert Edelstein persiste
Ce dernier se dit dans un communiqué "excessivement déçu" par ce qu'il interprète
comme un refus de toute "grâce présidentielle", mesure qu'il demande depuis mi-décembre.
Alors que le Conseil d'Etat doit se prononcer dans les prochains jours, M. Edelstein
invite à "rester toujours mobilisés pour sauver la vie de Baby et Népal". Dans une lettre adressée mardi en réponse au cabinet de François Hollande, il sollicite l'intervention du président afin que la vétérinaire de son cirque "soit autorisée à pratiquer de nouveaux tests sur les éléphantes, lesquels permettraient de disposer de données scientifiques et actualisées en vue d'une prise de décision motivée et pertinente". L'accès aux pachydermes a déjà été refusé à la vétérinaire à Noël.