F.Hollande réclame au ministre de l'agriculture une contre expertise sanitaire concernant "Baby et Népal". Le chef de l'Etat répond ainsi aux menaces de Brigitte Bardot et aux demandes pressantes de sa fondation.
On savait le chef de l' Etat très attentif au sort de "Baby et Népal". C'est déjà un coup de fil de l'Elysée qui avait in extremis retardé l'euthanasie des deux éléphants. Mais François Hollande vient d'accorder un nouveau sursis aux deux animaux du parc de la Tête d'or. .Il a demandé lundi à son ministre de l'Agriculture Stéphane Le Foll "d'approfondir les éléments de diagnostic de l'état sanitaire" des deux éléphantes potentiellement tuberculeuses, selon la Fondation Bardot.
"J'ai demandé au ministre de l'Agriculture M. Stéphane Le Foll d'approfondir les éléments de diagnostic sur l'état sanitaire des animaux et sur la réalité des traitements disponibles en cas d'atteinte par la tuberculose, sur la base notamment des éléments que lui communiquera votre Fondation", a écrit le président de la République dans une lettre adressée à Brigitte Bardot et rendue publique par sa Fondation.
"J'ai demandé au ministre de l'Agriculture M. Stéphane Le Foll d'approfondir les éléments de diagnostic sur l'état sanitaire des animaux et sur la réalité des traitements disponibles en cas d'atteinte par la tuberculose, sur la base notamment des éléments que lui communiquera votre Fondation", a écrit le président de la République dans une lettre adressée à Brigitte Bardot et rendue publique par sa Fondation.
Après Gérard Depardieu, Brigitte Bardot, passionaria de la cause animale, avait menacé le 4 janvier de demander la nationalité russe si les autorités françaises décidaient d'euthanasier ces deux éléphantes malades à Lyon. François Hollande a répondu à la demande de l'ancienne actrice qui souhaite récupérer et sauver de la mort, Baby et Népal, les pachydermes du Cirque Pinder en pension au Parc de la Tête d'Or à Lyon.
"J'ai bien relevé par ailleurs vos préoccupations concernant la communication des résultats d'analyse, votre demande de contre-expertise et enfin, les propositions de votre Fondation s'agissant du placement et du traitement des animaux", a ajouté le chef de l'État.