Une cérémonie en mémoire des victimes de l'Holocauste a eu lieu dimanche 27 janvier à Vichy, à l'occasion de la journée internationale de commémoration.Face à la stèle située devant l'Hôtel du Parc,lieu symbolique du régime de Pétain, le rabbin de Vichy a récité le kaddisch, la prière des morts.
Parmi la centaine de personnes présentes à cette commémoration, François Feldman a témoigné. Il avait deux ans en 1942 lorsque ses parents et son grand-frère ont échappé à la rafle de Clermont-Ferrand. Aujourd'hui, à 72 ans, il est très attaché au devoir de mémoire: " Il y a un travail de mémoire à faire. Nous devrions davantage témoigner auprés des jeunes. Je suis volontaire si des enseignants en font la demande."
A Vichy,la stèle commémorative en souvenir des victimes de l'Holocauste rappelle l'ardente nécessité du devoir de mémoire. Témoignage recueilli par Daniel Pajonk et Olivier Martinet
Chaque année, autour du 27 janvier, l’Unesco rend hommage à la mémoire des victimes de l’Holocauste. Cette date marque l’anniversaire de la Libération – en 1945, par les forces soviétiques – du Camp de concentration et d’extermination de l’Allemagne nazie, Auschwitz-Birkenau.
Sur le site de l’Unesco, sa directrice générale Irina Bokova décrit les enjeux de cette journée internationale : « L’histoire de ce génocide perpétré pendant la seconde guerre mondiale n’appartient pas qu’au passé. C’est une histoire vivante, qui nous concerne tous, quelles que soient nos différences d’origines, de cultures ou de religions. Après l’Holocauste, d’autres génocides ont eu lieu, sur plusieurs continents. Saurons-nous enfin en tirer les leçons ? »