Alors qu'Arnaud Montebourg a été saisi de l'affaire lors de son passage hier à Lyon, le préfet de région a reçu le repreneur de Veninov hier soir pendant une heure.L'Etat donne 48 heures au groupe Windhager pour clarifier ses intentions.
Le dossier Veninov a été soumis hier au ministre du redressement productif lors de son passage à Lyon.Le préfet a été chargé de recevoir dans la soirée un responsable de Windhager qui avait dit son intention de relancer l'activité en 2012.Mais cet engagement est resté lettre morte et l'Etat a donc donné 48 heures au repreneur autrichien pour faire connaître ses intentions.Les salariés craignent que le seul interêt de Windahager ne réside dans la récupération des cylindres d 'impression pour rapatrier la production dans un autre pays. Les salariés ne croient donc plus à la reprise d'une activité sur le site avec ce groupe industriel.
Jean Francois Carenco n'écarte pas des discussions avec un nouveau repreneur mais il préférerait que "Windhager" tienne ses engagements.Quoi qu'il en soit, on devrait être fixé mercredi, date à laquelle se tient par ailleurs une réunion du comité de soutien à Veninov.Le comité de soutien qui a d'ailleurs adressé une lettre à Arnaud Montebourg pour lui demander qu'il s'engage à maintenir cette production "made in France".