Les salariés de DMI de Vaux, dans l'Allier, toujours en lutte pour sauver la fonderie

Depuis le cinq février, les salariés bloquent l'usine de Vaux. Le treize février au matin, ils ont manifesté dans les rues de Montluçon pour bien montrer qu'ils continuent à se battre.

Une soixantaine de salariés de la fonderie DMI a perturbé la circulation pendant environ une heure au matin du 13 février à Montluçon. 
On veut se faire voir un peu, montrer aux gens qu'on continue à se battre, ont précisé ces salariés et la plupart des automobilistes se sont montrés patients car ils comprennent le mouvement et les revendications des syndicats.

Un dernier repreneur potentiel
Sur les banderoles, toujours le slogan : "Un repreneur, sinon tout saute" et à l'entrée du site de Vaux, toujours des bouteilles de gaz entreposées comme ultime moyen de pression des grévistes.
Jeudi 14 février, un comité d'entreprise extraordinaire se tient à Vaux. Les salariés devraient alors savoir si l'offre du dernier repreneur potentiel, l'Italien Gianpierro Cola, tient toujours.  Actuellement il serait en Allemagne pour négocier avec l'un des clients de la fonderie, le constructeur de poids-lourds Man. Les discussions se poursuivraient également avec Renault. 
Vendredi 15 février, les représentants des salariés seront reçus à Paris au ministère du redressement productif et au ministère du travail.

 

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