Le nombre de boucheries chevalines a fondu dans l'hexagone. On en compte environ 700 aujourd'hui, contre plus du double il y a 20 ans. La consommation de viande de cheval est devenue très marginale en France. Elle relève cependant d'une tradition qui entend se défendre.
Aujourd'hui la viande de cheval ne représente plus que 0,4% des viandes consommées dans le pays (0,2%en Europe) et concerne moins d'un ménage sur cinq. Selon une étude réalisée en 2009 par TNS World, la consommation de cheval représente un peu moins de 30 000 tonnes de viande qui finissent chaque année dans les assiettes de 18% des ménages à raison de 2,5 kg par ménage. A titre de comparaison, la consommation annuelle de porc atteint 32 kg par personne et celle de boeuf 25 kg, selon Coop de France (association des coopératives).
Malgré le scandale des plats surgelés prétendument au boeuf qui frappe aujourd'hui la grande distribution et l'industrie agro-alimentaire, les clients des boucheries chevalines traditionnelles restent confiants. "L'affaire des lasagnes" ne semble pas avoir bousculé leurs habitudes de consommation. Exemple sur un marché de la Loire, dans le reportage ci-dessous....
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Samedi dernier (15/02), sur les marchés et dans les boucheries, un reportage de France 2 constatait que la consommation de cheval repartait à la hausse. La viande de cheval semble susciter un regain d'intérêt chez les adeptes et conduire de nouveaux clients, plus jeunes, vers les étals des boucheries chevalines et des commerces de proximité. Conséquence inattendue du scandale des lasagnes surgelés ?
A l'échelle mondiale, l'hippophagie est devenue également marginale en Afrique et en Amérique. Elle reste surtout pratiquée sur le continent européen, ainsi qu'en Asie, comme au Kazakhstan ou en Mongolie. En France, la région Nord-Pas-de-Calais reste à ce jour la plus grosse consommatrice de viande équine. Elle totalise 20% de la consommation de cheval française.
