100.000 personnes vont suivre du 20 au 22 mars les "Winter X Games", compétition aussi importante que les jeux Olympiques pour l'élite du ski acrobatique. L'entraîneur de l'équipe de France masculine de Freeride voit là une occasion de vérifier les chances françaises avant les JO de Sotchi.
Les Winter X Games Europe se déroulent du mercredi 20 au vendredi 22 mars à Tignes (Savoie). Cette compétition est "aussi importante pour les freestylers que les jeux Olympiques" déclare mercredi Grégory Guenet, l'entraîneur de l'équipe de France masculine de ski freestyle, qui vise "clairement des médailles" à Sotchi.
Q: Que représentent pour vous ces Winter X Games Europe?
R: "C'est une compétition majeure pour les athlètes. C'est la meilleure vitrine de notre sport dans le monde, là où se retrouvent les meilleurs de nos disciplines pour s'affronter. En France, cela offre une vitrine à notre sport qui est encore peu connu du grand public. C'est bien."
Q: Ces compétitions ont-elles un réel niveau sportif ou bien sont-elles uniquement des exhibitions?
R: "Non. Il y a avant tout un objectif sportif pour les skieurs. C'est l'aspect sportif qui prime ainsi que le résultat. Il y a une compétition à gagner. C'est aussi important pour les freestylers que les jeux Olympiques. Les X Games, c'est la référence pour nous. C'est là aussi qu'il faut gagner".
Q: Quelle est la situation de l'équipe de France à un an des Jeux de Sotchi où le slopestyle et le half-pipe seront au programme?
R: "L'équipe de France est au plus haut depuis 2009. Nous dominons la discipline mais quand on a un peu d'avance, on se fait rattraper. Cette année, nous avons plus de difficultés à battre nos concurrents mais nous sommes toujours dans le haut du tableau. Nos espoirs pour les jeux Olympiques sont évidents".
Q: Quels seront vos objectifs aux JO-2014 de Sotchi?
R: "Nous n'irons pas à Sotchi pour autre chose que gagner. Les objectifs sont clairement des médailles. Nous avons quatre skieurs de haut niveau (Kévin Rolland, Xavier Bertoni, Thomas Krief et Ben Valentin, NDLR), tous médaillables, et dans neuf mois, j'imagine que nous serons meilleurs qu'aujourd'hui. Les autres aussi, sans doute."
Q: Quel est votre programme d'entraînement et de compétitions d'ici les JO-2014?
R: "Il n'y a plus de compétitions majeures après les Winter X Games Europe jusqu'au mois de décembre. Tignes est une épreuve de fin de saison, la plus importante de l'hiver en Europe. En juin, nous entrerons dans une période de préparation.Nous suivrons des stages de préparation physique et nous nous rendrons dans l'hémisphère Sud, notamment en Nouvelle-Zélande avant de rentrer en Europe pour nous entraîner sur les glaciers, à Saas Fee (Suisse), en particulier. Nous terminerons la préparation aux Etats-Unis et avant d'attaquer les compétitions aux Etats-Unis, Canada, Japon, Nouvelle-Zélande, des pays majeurs de notre discipline. Ces premières épreuves serviront de sélections pour l'équipe de France en vue de Sotchi. Nous ne savons
pas encore le quota de participants auxquels nous auront droit: deux, trois ou quatre athlètes."
Q: On évoque le retour, en vue des JO, de Candide Thovex, ex-grande vedette de la discipline, qui s'est retiré en 2007. Qu'en pensez-vous ?
R: "Il a raison de tenter et de s'entraîner pour. Mais il y a vraiment du travail pour revenir au top niveau. C'est rude mais pas impossible pour lui".
Suivez toute l'actu de la compétition sur alpes.france3.fr
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