Les statistiques parlent d'elles-mêmes : à domicile, l'ETG FC est cette saison la plus mauvaise équipe du championnat avec un peine plus d'un point pris par match. Mais désormais, les Roses le savent : le maintien se jouera en grande partie lors des matches à Annecy. Et cela commence ce samedi.
Pour les hommes de Pascal Dupraz, la pelouse du Parc des Sports d'Annecy fait figure de champ de ruines. De défaites cinglantes en espoirs déçus, les Haut-Savoyards ne parviennent pas à gagner à domicile. Avec en moyenne à peine plus d'un point pris par match joué à Annecy, ils font même figure de plus mauvaise équipe du championnat à la maison.
Il va donc falloir réagir. Et vite. Pourquoi pas dès ce samedi, face à Rennes? Une équipe en panne depuis quelques matches et qui semble désormais à portée des Roses. Les enjeux sont d'ailleurs assez simples. En cas de victoire, l'équipe reprendrait un peu d'air au classement. Pas assez pour se sauver mais suffisamment pour se relancer. En cas de défaite en revanche, elle glisserait dangereusement vers les profondeurs du classement et peinerait à sortir la tête de la zone rouge.
Avec 31 points au classement, les Haut-Savoyards sont pour l'instant loin de pouvoir assurer leur maintien. Cette semaine, en conférence de presse, Pascal Dupraz, leur entraîneur, estimait d'ailleurs qu'il en faudrait au moins 41 pour être à l'abri. Il manque donc au moins une dizaine de points à six journées seulement de la fin du championnat. Inquiétant, d'autant que certains concurrents directs pour le maintien, tels Nancy et Troyes, ont accumulé de précieux points lors des dernières rencontres. Au point d'ailleurs de resserer les écarts.
Alors faut-il céder à la panique? Face à ce manque de réussite à domicile, face à ces points manquants ou encore à un calendrier à venir pas toujours très favorable, faut-il déjà envisager la Ligue 2? Pas forcément. D'abord parce que l'ETG FC est capable de prestations tout à fait honorables. Le match nul de la semaine dernière à Saint-Etienne a unanimement été jugé probant par les "experts" du ballon rond. Ensuite parce que le bas du classement est extrêmement serré avec des écarts presque insignifiants. Du coup, un nombre important d'équipes sont aujourd'hui encore en danger : ETG certes mais aussi Troyes, Nancy, Reims, Brest, Sochaux et Ajaccio. Même Valenciennes, avec 37 points, pourrait sombrer tant l'équipe semble sur une mauvaise pente.
Bien malin serait donc celui qui, aujourd'hui, donnerait dans son intégralité la composition du trio condamné à la reléguation. Pour y échapper, Evian-Thonon-Gaillard devra donc gagner à domicile. Face à Rennes ce samedi, à Valenciennes (le 18 mai) et pourquoi pas aussi face à Nice (le 11 mai). A l'extérieur, Pascal Dupraz et ses joueurs ne devront surtout pas rater deux matches cruciaux face à des concurrents directs dans la course au maintien : à Nancy (dimanche prochain), à Troyes (le 4 mai). L'ETG est prévenu : sa pérennité dans l'élite du foot ne peut plus désormais passer que par ses propres succès, et non plus seulement par les déboires de ses adversaires.
De quoi dès lors pouvoir se permettre quelques faux pas. Comme face au PSG (le dimanche 28 avril) où à Bordeaux à l'occasion de la dernière journée (le 26 mai). Même si des petits miracles feraient les affaires de tous en Haute-Savoie.