Face à des Rennais fébriles en défense, ETG a montré sa capacité à se remobiliser ce samedi 13 avril. Bien aidé par son public, ETG doit encore confirmer. Il manque trois victoires sur six matches pour assurer le maintien.
Avant de recevoir le PSG mercredi en quarts de finale de la coupe de France, Evian a effectué une bonne opération dans la course au maintien après sa victoire (4-2) contre Rennes.
Evian a ouvert le score d'entrée de jeu : le centre anodin de Brice Dja Djedje était repris maladroitement par Jean-Armel Kana Biyik qui poussait le ballon dans son propre but.
Les Bretons ont égalisé par Julien Féret. Le capitaine rennais plaçait un tir enroulé qui terminait dans le petit filet de Bertrand Laquait (1-1, 22e).
A 10 minutes de la pause, ETG a repris l'avantage sur un bijou signé Kévin Bérigaud. L'attaquant éviannais, à la réception d'une déviation de la tête de Mohamed Rabiu, déclenchait une reprise de volée sans contrôle qui venait nettoyer la lucarne opposée de Benoit Costil (2-1 ; 35e).
Les joueurs de Fréderic Antonneti sont revenus au score par John Boye de la tête, après une sortie ratée de Laquait sur un corner de Féret (2-2 ; 68e).
Touché mais pas coulé, Evian est repassé une nouvelle fois devant grâce à Milos Ninkovic qui reprenait un centre de Yannick Sagbo (3-2 ; 79e). Enfin, Sagbo a ajouté un quatrième but de la tête sur un service de Iheb Mbarki (4-2 ; 83e).
Evian a parfaitement su exploiter la lenteur des défenseurs rennais. Cédric Barbosa se mettait en évidence par deux fois : son premier tir était sorti par Costil (8e) puis sa reprise était déviée par le gardien Breton sur sa barre transversale (27e). Puis c'est Bérigaud qui tirait au-dessus, seul devant Costil (29e).
Côté Rennais, toutes les occasions sont venues de Feret : son coup franc était repoussé par Laquait (47e) puis son ouverture millimétrée trouvait Pitroipa qui butait sur le portier éviannais (50e). Enfin, sa reprise passait de peu à côté (71e).
Pascal Dupraz (entraîneur d'Evian TG): "Il y a trois mois de ça, je pense qu'on aurait perdu ce match. Je déplore le fait qu'on mène deux fois de suite au score et on se fait tout de même reprendre. Néanmoins, au niveau des satisfactions, je retiens les vertus de groupe qui s'affichent de plus en plus.
Il n'y a qu'à constater les rentrées qu'effectuent les joueurs qui commencent sur le banc. Il faut rester mesuré car on ne se sauvera pas avec un si pauvre total de points. Il reste six matches, il va falloir en gagner la moitié. J'ai senti tout au long de la semaine que le match contre Paris en coupe de France n'était pas dans les têtes de mes joueurs, ils étaient vraiment concentrés sur la réceptionde Rennes.
Je suis satisfait du jeu proposé par l'équipe ce soir. C'est dommage qu'on ait reculé à 2-1, ce n'est pas vraiment ce que j'avais demandé. Il faut toujours un brin de réussite pour arriver à ses fins, ça été le cas pour nous sur ce match.
On n'a plus que des finales à jouer, la première à Nancy lors de la prochaine journée, puis une seconde contre le PSG la semaine d'après, et ainsi de suite jusqu'à la fin de la saison. Et on a un pauvre quart de finale de coupe de France à disputer mercredi. Les joueurs en feront ce qu'ils en voudront. Ils peuvent se fabriquer une fin de saison excitante.
Il y a une place en demi-finale à aller chercher et jusqu'à présent, il y a toujours 0-0".