Dans l'enquête sur la disparition de la petite Fiona; le dimanche 12 mai, à Clermont-Ferrand, un Algérien, ancienne connaissance de la mère qui était considéré comme une possible piste par les enquêteurs, a exclu lundi toute implication, dans une interview publiée sur lamontagne.fr.
Je ne suis pour rien dans cette histoire, "ni de près ni de loin", confie Adel Souissi, 34 ans, dans une interview téléphonique diffusée sur le site du quotidien régional La Montagne.
Interrogé sur le fait qu'il était prêt à revenir en France pour se justifier dans cette affaire, l'homme, basé à Constantine en Algérie, depuis plusieurs mois, répond par l'affirmative.
Il figure parmi les pistes étudiées par les policiers dans le cadre de la disparition de la fillette en raison des accusations de viol et séquestration portées à son encontre par la mère de Fiona, Cécile Bourgeon, dont il aurait pu ainsi vouloir se venger. Il s'en défend là aussi, affirmant "ce n'est pas vrai, c'est une copine" d'un soir.
La petite Fiona a disparu dimanche 12 mai alors que sa mère, enceinte de six mois, s'était brièvement assoupie dans le parc de Montjuzet très fréquenté. L'enquête se poursuit tous azimuts tandis que les deux parents, séparés, se sont chacun portés parties civiles. Alors qu'une procédure "alerte-enlèvement" n'a pu être activée en l'absence de témoignage concret, une information judiciaire a été ouverte dès mardi pour "enlèvement et séquestration".
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