En début d'après-midi, jeudi, le huis clos total a été partiellement levé dans le procès du meurtrier présumé d'Agnès Marin. A 13h, le conseil de la partie civile de Julie, la victime du Gard, avait annoncé aux journalistes qu'un incident d'audience interviendrait à la reprise des débats.
C'est une hypothèse que notre envoyé spécial, Gérard Rivollier, avait évoqué dans le journal de 12h, jeudi, sur l'antenne de France 3 Auvergne, elle s'est donc confirmée dans le milieu d'après-midi: le huis clos dans le procès du violeur et meurtrier présumé d'Agnès Marin a été partiellement levé.
Dès 13h, Me Valérie Devèze-Fabre avait annoncé aux journalistes qu'un incident d'audience aurait lieu à la reprise des débats l'après-midi. A 15h, le huis clos a été partiellement levé par la cour d'assises du Puy-en-Velay. Toutefois, la publicité ne concerne pas l'intégralité des débats restant mais une partie seulement et sous condition. Ainsi, le public et la presse pourront écouter les auditions de Phillipe Bauwens, le proviseur du collège-lycée Cévenol du Chambon-sur-Lignon au moment des faits, ainsi que celle de Joaquim Lourenco, le directeur adjoint de l'établissement. Ces deux témoins sont appelés à la barre jeudi après-midi. L'audition de Jean-Louis Daumas, le directeur de la Protection Judiciaire de la Jeunesse sera également publique.
En revanche, personne ne sera autorisé à prendre place dans la salle d'audience mais devra se contenter de la seconde salle, celle où un dispositif de retransmission des débats avait été préalablement installé.
Mise à jour
Avec la levée du huis clos, le public a pu assister à l'audition de témoins, notamment celle de la direction du Cévenol à l'époque des faits. A l'issue de ce troisième jour d'audience, Me Szpiner, avocat de Frédéric et Paola Marin, n'a pas manqué de pointer du doigt un "spectacle consternant".