De gros dossiers étaient à l'ordre du jour du Conseil Municipal de Clermont vendredi soir. Comme la réforme des rythmes scolaires qui a été adoptée tard dans la nuit. Mais une fois de plus, c'est l'Hôtel-Dieu qui a fait monter la tension. Avec un nouvel épisode : le vote de la modification du POS. 

L'ordre du jour du Conseil Municipal de Clermont-Ferrand était particulièrement copieux vendredi soir. Les échanges aussi. Pas moins de 14 interventions, parfois virulentes. Tout ça pour l'Hôtel-Dieu et son aménagement. Au coeur d'un bras de fer entre la Ville d'un côté et, de l'autre, le CHU et les promoteurs privés. 

Et c'est au milieu de cette ambiance électrique, qu'un nouvel épisode s'est écrit dans ce feuilleton de l'Hôtel-Dieu. Le Conseil Municipal a adopté, par 46 voix contre 7, la modification du Plan d'Occupation des Sols (POS).
Une modification qui, selon Simon Pourret, adjoint PS, "garantit des équipements publics, des espaces verts très importants. Nous refusons la densification et le bétonnage de ce site. Cette modification du POS nous garantit cela".

Le groupe d'Alain Laffont et les communistes ont voté pour mais en émettant de nombreuses réserves. Cyril Cineux, pour le groupe communiste, a dénoncé la gestion solitaire de ce dossier par l'éxécutif municipal : "Je regrette qu'il n'y ait pas eu suffisamment de concertation entre les élus de la majorité et que la décision de ne pas préempter ait été prise par quelques uns. Il fallait préempter".

La droite, quant à elle, dit craindre un feuilleton judiciaire avec les investisseurs privés. Long et coûteux. Pour Jean-Pierre Brenas, "cette modification du POS vise à faire capoter la vente de l'Hôtel-Dieu".

La Ville de Clermont-Ferrand reprend donc le contrôle du site de l'Hôtel-Dieu.
Mais les investisseurs n'ont pas dit leur dernier mot. Ils ont déjà un projet et vont déposer leur permis d'aménager. Le feuilleton est loin d'être terminé.





Tard dans la nuit, vers 22 heures, le Conseil Municipal de Clermont-Ferrand a abordé un autre gros dossier à l'ordre du jour. La réforme des rythmes scolaires. Qui a suscité un mouvement de grève de 11 jours parmi le personnel municipal. Certains d'entre eux étaient d'ailleurs présents dans le hall de l'Hôtel de Ville avant le début de la séance pour redire une nouvelle fois leur désaccord avec les élus. 
Des élus qui ont reconnu qu'il restait deux points de désaccord. Le premier sur le nombre de restaurants scolaires qui devront être ouverts le mercredi. Le deuxième sur le refus de nombreux agents de se voir réorienter vers l'animation.
Le projet de réforme des rythmes scolaires a finalement été adopté. Par 33 voix. Contre 16 et 6 abstentions.

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