La bonne vieille bataille, jeu de cartes d'une grande simplicité, commence à s'installer dans une vingtaine de casinos français avec l'arrivée des vacances. C'est déjà le cas dans l'établissement du Groupe Partouche à Vichy (Allier).
La bonne vieille bataille, jeu de cartes d'une grande simplicité, commence à s'installer dans une vingtaine de casinos français avec l'arrivée des vacances. Un décret du ministère de l'Intérieur, publié le 11 mai au Journal Officiel, a autorisé le jeu de la bataille dans les 196 casinos français, répondant à une demande de la profession.
Le groupe Barrière a ainsi annoncé vendredi le lancement d'une opération visant à faire découvrir le jeu de la bataille dans quatre de ses casinos (Bordeaux, Cassis, Menton et Nice) en attendant 17 autres établissements à partir du mois de juillet, comme Chamonix, Deauville, Dinard, La Rochelle, Lille, Sainte-Maxime, Toulouse, Trouville ou Le Touquet.
Au groupe Joa, trois casinos (Saint-Pair-sur-Mer dans la Manche, Saint-Aubin-sur-Mer dans le Calvados et Antibes) accueillent déjà depuis quelques jours des tables de bataille. Ils seront rejoints lundi par Le Cannet (Alpes-Maritimes).
Dans le groupe Partouche, une dizaine de casinos, dont celui de Divonne-les-Bains, les deux casinos de Lyon, celui de Nice, de Vichy ou de Palavas-les-Flots, ont déjà installé la bataille dans leurs murs.
Enfin le groupe Tranchant devait ouvrir samedi des tables de bataille dans les casinos d'Amneville (Moselle) et de Pau. La bataille se joue avec des jeux de 52 cartes et un maximum de huit joueurs. Le croupier distribue une carte pour chaque joueur, figure visible, avant de se donner une carte. Lorsque la valeur de la carte du joueur est supérieure à celle de la carte du croupier, la mise initiale du joueur est remboursée.
Lorsque la valeur de la carte d'un joueur est égale à celle de la carte du croupier, ce joueur peut soit abandonner et récupérer la moitié de sa mise initiale, soit "faire bataille". Dans ce cas, le joueur doit engager une mise supplémentaire d'un montant égal à sa mise initiale. Le croupier brûle alors trois cartes extraites du sabot, puis distribue une carte supplémentaire au(x) joueur(s) engagé(s) dans la bataille, brûle à nouveau trois cartes et s'en attribue une.
Si la valeur de la nouvelle carte obtenue par un joueur en lice est alors égale ou supérieure à celle de la nouvelle carte du croupier, ce joueur gagne la bataille et récupère l'ensemble de ses mises.
En plus de sa mise initiale, un joueur peut engager une mise supplémentaire (mise "égalité") qui est gagnante si sa première carte est de valeur égale à celle de la première carte du croupier. Cette mise doit respecter les limites minimales et maximales indiquées à la table. La mise "égalité" paie 10 pour 1.