Hélène Waysbord, directrice de la Maison d'Izieu, est elle-même fille de déportés. Elle a 6 ans lorsque sa vie bascule à la sortie de l'école en 1942
Plusieurs décennies plus tard, elle s'effondre moralement. Son investissement dans l'activité que génère la Maison d'Izieu est prenante pourtant la douleur reste vive et le passé lourd a porter. Seule la reconstitution de son enfance, dévastée par la Shoah, pourra lui permettre de se reconstruire.
C'est ce voyage mémoriel à la recherche de souvenirs perdus qu'elle retrace dans un livre, L'Amour sans visage (éditions Bourgois)