Alors que le gouvernement a reporté une séance de la commission des Affaires Étrangères de l'Assemblée nationale consacrée au Lyon Turin, le conseil régional organisait un débat pour faire pression et redonner un statut de première priorité au tracé relégué par le rapport Duron.
Le 27 juin, la commission Mobilité 21, dirigée par le député PS Philippe Duron, écrivait dans son rapport qu'elle "confirme l'intérêt à terme de la réalisation des accès prévus" à la liaison Lyon-Turin". Mais le gros bémol, c'est qu'elle classe désormais "le projet d'accès à la liaison binationale en seconde priorité".
D'un projet dont la mise en service est prévue à l'horizon 2025, d'aucun craignent un retard à 2030 voire 2040. D'où la mobilisation des acteurs rhonalpins (écologistes exceptés) pour faire pression et redonner au tracé fraonco-italien un statut de première priorité.
Combien ça coûte ?
Le coût de la partie transfrontalière a été estimé dans le cadre du nouvel accord intergouvernemental franco-italien du 30 janvier 2012 à 8,5 milliards d'euros, financé à 57,9 % par l'Italie et à 42,1 % par la France (indépendamment des contributions européennes). La France et l'Italie interviendront cependant au même niveau financier sur l'ensemble de la liaison, de Lyon jusqu'à Turin, puisque les coûts de la section francaise sont supérieurs a ceux de la section italienne.