Intrusion sur le site du Tricastin : des réactions

Le président François Hollande a dit lundi sa confiance dans le niveau de sécurité du nucléaire en France, après l'intrusion de 29 militants de Greenpeace à l'aube sur le site de la centrale de Tricastin (Drôme).

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"La France est très attachée à la sécurité nucléaire et l'Autorité de sûreté nucléaire y veille, c'est sa mission", a déclaré M. Hollande lors d'un point de presse sur le perron de l'Élisée au côté du secrétaire général de l'ONU, Ban Ki-moon. "Elle a donné d'ailleurs toute garantie pour nous assurer que cette sécurité nucléaire est absolument respectée", a-t-il ajouté.

Une trentaine de militants de Greenpeace ont été appréhendés après avoir réussi à s'introduire lundi matin, à l'aube, sur le site de la centrale nucléaire du Tricastin. Les militants ont déployé sur le site une banderole interpellant le Président de la République. 


"C'est une action médiatique qui ne représente pas de danger pour la sécurité des installations", a déclaré lundi matin le porte-parole de l'Intérieur, Pierre-Henry Brandet.
porte-parole du ministère de l'Intérieur

"Il n'y a pas eu de pénétration dans les enceintes de sécurité", a renchéri une porte-parole d'EDF, tandis que l'Autorité de sûreté nucléaire (ASN) écartait tout impact.


Jean-Vincent Placé, chef de file des sénateurs écologistes, a salué "l'action citoyenne" de Greenpeace, jugeant qu'elle mettait au jour un "risque terroriste" et qu'il était "extrêmement important d'alerter les Françaises et les Français".

L'eurodéputée EELV drômoise, Michèle Rivasi a également réagi :"Si des dizaines de militants peuvent pénétrer en 15 minutes dans la centrale et que ceci est considéré comme un +non événement+ par les responsables d'EDF, alors la situation est grave." 

Pour Pierre Laurent, secrétaire national du PCF, président des sénateurs PCF: "C'est un non-événement, ils l'ont déjà fait plusieurs fois. Les militants de Greenpeace sont opposés au nucléaire, on le sait. Mais ce qui serait intéressant, c'est qu'on déploie, en y invitant tous les citoyens (...), un grand débat sur l'avenir de l'énergie en France".

Selon Henri Guaino, député UMP des Yvelines, "ce genre d'actions ne mènent à rien et sont contre-productives. A force de faire des promesses inconsidérées, on finit un jour par se les reprendre dans la figure. Mais ça, ce sont les problèmes du président de la République avec les Verts de sa majorité. Je pense qu'il faut laisser les centrales nucléaires en dehors de l'agitation même si elles sont dans le débat. Il y a un problème de sécurité, il faut laisser l'installation en dehors de la manifestation".
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