Une 1ère étude, reconduite cet été à Estrablin en Isère et dans l'agglomération de Valence, portant sur l'efficacité de la lutte contre l'ambroisie, a montré des résultats encourageants. En Rhône-Alpes, région la plus touchée de France, entre 10 et 12% de la population est allergique à cette plante.
D'après l'Observatoire des ambroisies, la quantité de pollen d'ambroisie émise dans la commune pilote d'Estrablin (Isère), durant l'été 2012, a été divisée par trois par rapport à une commune "non gérée". Les seuils restant toutefois au-dessus des taux de tolérés par les personnes allergiques.
Durant plusieurs mois, la commune a effectué une campagne de sensibilisation auprès des agriculteurs et des particuliers afin qu'ils effectuent les traitements nécessaires (mécaniques ou chimiques) avant la pollinisation de cette plante particulièrement invasive.
Fauchage, arrachage ou désherbage chimique, les solutions pour diminuer la prolifération de la plante existent, mais demandent des actions concertées sur le long terme alors que les plantes peuvent rester viables plus de dix ans dans les sols.
L'étude prévoit de mesurer le coût des mesures mises en place notamment par les agriculteurs. Les pertes annuelles pour les agriculteurs provoquée par l'ambroisie dans la région sont estimées à 10 millions d'euros.
Le point sur les méthodes de lutte contre l'ambroisie :