Il y a un an, une famille d'origine irakienne et un cycliste étaient abattus de plusieurs coups de feu dans la forêt de Chevaline près d'Annecy. Les circonstances de ce quadruple meurtre restent inexpliquées.Un point sur l'enquête franco-britannique sera fait demain à Annecy
Un an après le quadruple meurtre de Chevaline (Haute-Savoie), une conférence de presse est organisée vendredi à Annecy en présence d'enquêteurs français et britanniques qui feront le point sur leurs investigations, et du procureur de la République.
Organisée un an et un jour après la tuerie, elle sera l'occasion de faire le point sur les dernières avancées de l'enquête qui a suscité un grand intérêt des médias,alors que le meurtrier reste introuvable.
Le 5 septembre 2012, Saad al-Hilli, Britannique d'origine irakienne de 50 ans,avait été tué de plusieurs balles avec sa femme et sa belle-mère au cours de leurs vacances sur les bords du Lac d'Annecy. Un cycliste de la région, probable victime collatérale, avait également été abattu, alors que les deux filles du couple al-Hilli avaient réchappé au "massacre", l'une étant blessée.
La piste familiale semble privilégiée depuis l'interpellation, près de Londres en juin, du frère de Saad al-Hilli, mais le suspect a été relâché, faute de preuves,laissant planer le mystère.Si cette piste est jugée "intéressante, ce n'est pas la seule", a récemment indiqué le procureur Maillaud à l'AFP.
Les enquêteurs s'intéressent aussi aux intérêts économiques et financiers de la famille al-Hilli en Irak, mais la situation précaire du pays empêche les juges d'instruction de se rendre sur place.