Entre 2 500 et 5 000 personnes, selon les sources, ont défilé dans les rues de Clermont mardi matin. Pour dire non à la réforme des retraites proposée par le gouvernement. Une manifestation lancée à l'appel de quatre syndicats. Une mobilisation faible comme dans les autres villes auvergnates.
Mardi 10 septembre : Journée nationale d'action syndicale pour la défense des salaires, de l'emploi, des retraites et des conditions de travail. Le thème était suffisamment vaste pour que chacun se sente concerné. A Clermont-Ferrand, les quatre syndicats unis CGT, FO, FSU et Solidaires ont invité les manifestants à se rassembler à 10 heures, place du 1er mai.
Entre 2 500 et 5 000 personnes, selon les sources, ont répondu à cet appel. Et ont défilé dans les rues du centre ville. Un cortège rejoint, en fin de parcours, par les sans-abris de la place de Jaude. Un chiffre bien inférieur à celui de septembre 2010 : 15 000 à 25 000 manifestants dans les rues de la capitale auvergnate. Pour le même motif.
Parmi les 181 cortèges annoncés sur l'ensemble du territoire : celui de Clermont-Ferrand donc, mais aussi d'autres en Auvergne. A Aurillac, Montluçon, Moulins ou au Puy-en-Velay. La capitale ponote où près d'un millier de personnes sont descendues dans la rue.
A Moulins, dans l'Allier, les manifestants avaient rendez-vous mardi après-midi. Là encore, ils n'étaient pas nombreux à l'appel. Entre 600 et 700 personnes.