Début août 2013, l'ancien coureur d'AG2R-La Mondiale, écopait d'une suspension de six mois et d'une amende de 2000 euros pour avoir été contrôlé positif au Ginkor Fort. Pas assez selon l’UCI, qui réclame une suspension de 2 ans. L'UCI a donc décidé de faire appel. Sylvain Georges est dépité.
Pour le coureur cycliste originaire de Beaumont, dans le Puy-de-Dôme, la décision de l'Union Cycliste Internationale de faire appel dans sa condamnation est purement et simplement de "l'acharnement". L'ancien coureur de l'équipe AG2R-La Mondiale, contrôlé positif le 15 mai 2013 au Ginkor Fort (NDLR : un médicament veinotonique indiqué dans les problèmes de jambes lourdes ou les crises d'hémorroïdes), et licencié le 6 juin par son équipe pour "faute grave" est "scandalisé d'être mis à la même enseigne qu'un coureur contrôlé positif aux pires substances".
Sylvain Georges insiste sur le fait de n'avoir pris "que du Ginkor Fort et en très faible dose" et que le fait de vouloir le condamner à deux ans de suspension équivaudrait à la sanction que l'on infligerait à un fraudeur à l'EPO, aux amphétamines ou à la nandrolone.
Par ailleurs, dans son communique, le coureur précise qu'il était en pleine recherche d'une équipe cycliste pour 2014. Les conséquences de l'appel de l'UCI pourraient donc être très sérieuses pour l'avenir de Sylvain Georges dans le cyclisme.