Une vingtaine d'employés du groupe Lidl, étaient rassemblés vendredi matin devant le magasin de Cébazat pour protester contre le travail le dimanche. A l'appel de Force ouvrière, les salariés sont venus des différents sites clermontois mais aussi de l'Allier ou de Nevers.

L'essentiel du jour : notre sélection exclusive
Chaque jour, notre rédaction vous réserve le meilleur de l'info régionale. Une sélection rien que pour vous, pour rester en lien avec vos régions.
France Télévisions utilise votre adresse e-mail afin de vous envoyer la newsletter "L'essentiel du jour : notre sélection exclusive". Vous pouvez vous désinscrire à tout moment via le lien en bas de cette newsletter. Notre politique de confidentialité

Treize euros, c'est ce que les employés de LIDL vont gagner, en plus, ce 1er novembre. Il estime que ce n'est pas assez pour sacrifier un jour férié ni même un dimanche. Vendredi matin, une vingtaine de salariés du groupe étaient rassemblés devant le magasin de Cébazat, dans le Puy-de-Dôme, pour manifester contre le travail le dimanche. Une pratique commerciale qui a tendance à se développer dans le groupe. "C'était deux dimanche l'année dernière, cette année c'est quatre", explique Nicolas Quéron, délégué FO à Bellerive-sur-Allier. Dans les zones touristiques, il ajoute que l'ouverture est systématique tous les dimanche matin et qu'on "entend dire sur les grandes agglomérations qu'ils voudraient ouvrir tous les dimanche matin tous les magasins".
 
Va-t-on vers une généralisation ? La direction le nie. Selon elle, ces craintes sont infondées, ces ouvertures restant exceptionnelles et sur la base du volontariat. Ce n'est pas l'avis des salariés pour qui le "volontariat, c'est du leurre". "Il n'y a pas de volontariat", raconte Christine Roquessalane de Cébazat, "on nous met une pression pour nous obliger à travailler".
 
Le ras-le-bol est général, il a fait sortir de leur réserve des salariés peu habitués à manifester. "Les gens ne sont pas remplacés", poursuit Christine Roquessalane, "alors au dernier moment on nous demande de faire des heures parce que, bien sûr, ça coince". Elle s'interroge même sur l'organisation du travail si l'ouverture le dimanche se généralise : "qui va faire les heures la semaine puisqu'il n'y aura pas d'embauche...?"
 
La direction générale rencontrera les salariés mercredi prochain à Paris. Côté clients, on affichait une certaine solidarité, vendredi matin. Quelques-uns ont rebroussé chemin, d'autres sont quand même entrés dans le magasin pour faire leur course.

Tous les jours, recevez l’actualité de votre région par newsletter.
Tous les jours, recevez l’actualité de votre région par newsletter.
Veuillez choisir une région
France Télévisions utilise votre adresse e-mail pour vous envoyer la newsletter de votre région. Vous pouvez vous désabonner à tout moment via le lien en bas de ces newsletters. Notre politique de confidentialité
Je veux en savoir plus sur
le sujet
Veuillez choisir une région
en region
Veuillez choisir une région
sélectionner une région ou un sujet pour confirmer
Toute l'information