JPM, le fabriquant de serrures basé à Avermes dans la banlieue de Moulins (Allier) met définitivement la clef sous la porte. Pour finaliser l'opération, la direction s'adonne à une forme particulière de e-commerce, en vendant sur internet le matériel toujours entreposé sur le site.

Même le bureau du directeur est aux enchères : prix de départ 300 euros! Pour JPM à Avermes tout doit disparaître. La direction a choisi de mettre en vente sur internet les machines et le mobilier. En septembre 2013 les 130 salariés de ce fabriquant de serrure avaient reçu leurs lettres de licenciement.

Pour l'instant 22 personnes seulement restent sur le site. Il s'agit des représentants du personnel qui ne sont eux toujours pas licenciés. Parmi-eux, Eddy Lamartine, délégué syndical CGT : "On entre dans la phase finale de JPM. Se dire qu'il y a encore 4 mois il y avait de l'activité, qu'il y avait encore 162 salariés sur le site...on imagine mal aujourd'hui qu'il y avait de l'activité. Et là aujourd'hui, c'est un peu "La bête est morte" c'est de l'équarrissage."

Reportage signé Sébastien Kerroux avec le témoignage d'Eddy Lamartine, délégué syndical CGT de JPM.


L'usine restera jusqu'à la fin de l'année le siège social de JPM. Les locaux seront mis en vente probablement à partir de janvier 2014. Le groupe suédois Assa Abloy propriétaire de JPM avait déjà mené un plan de sauvegarde de l'emploi en 2011 avec 126 licenciements. JPM ne disparaît pas complètement : l'activité est transférée à Sainte-Savine (Aube), mais aucun ouvrier d'Avermes n'a choisi de se faire reclasser là-bas.

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