Jean-Michel Aulas, PDG d'OL Groupe, et Gérard Collomb, sénateur-maire PS de Lyon, ont posé mardi 12 novembre, symboliquement à Décines-Charpieu, dans l'agglomération lyonnaise, la première pierre du futur stade de l'OL où se joueront plusieurs matches de l'Euro-2016.
Cette enceinte de 58.000 places assises et couvertes sera érigée dans un "Parc Olympique lyonnais" avec centre de loisirs, clinique du sport, hôtels, et un centre technique pour l'équipe.La livraison des travaux est programmée pour la fin janvier 2016.700 invités ont assisté à cette cérémonie, essentiellement des personnalités politiques et économiques lyonnaises mais aussi, Frédéric Thiriez, président de la Ligue de football professionnel (LFP) ou encore Jacques Lambert, président de la Société d'organisation de l'Euro-2016.
Les opposants devant le tribunal administratif
Les travaux ont en fait débuté en août dernier et le coût de l'ouvrage se monte à 400 millions d'euros hors taxes pour un projet totalement financé par l'OL. "C'est un projet d'agglomération important et fondamental pour l'OL", a déclaré Jean-Michel Aulas. "Les ressources générées iront directement à notre club qui en sera le propriétaire selon un modèle qui déjà en cours en Angleterre, en Allemagne et au Danemark", a-t-il poursuivi.
"Un Euro-2016 sans un stade à Lyon aurait été un Euro bancal.
Cela n'était pas souhaitable. C'est un soulagement de voir déboucher ce projet au mûrissement difficile. Le chantier est bien parti mais il reste deux ans de travaux. Nous aurons six mois de rodage avant le début de la compétition comme pour le Stade de France en 1998", a commenté de son côté Jacques Lambert.
"Le calendrier sera décidé toute fin 2013 ou début 2014 par le comité exécutif de l'UEFA. Lyon est l'un des trois stades qui ont une capacité supérieure à 50.000 places et potentiellement susceptibles d'accueillir le match d'ouverture, une demi-finale ou la finale", a-t-il dit.
En marge de l'événement, quelques opposants au projet ont posé symboliquement
"la première pierre tombale de l'OL" au centre de Lyon, place Bellecour, d'autres étaient au tribunal administratif ce mardi 12 novembre au matin pour contester la prolongation de la ligne T3, celle qui desservira précisément le Grand Stade de l'OL.