Invité du 19/20 sur France 3, Arnaud Montebourg s'est dit "extrêmement confiant" sur l'avenir de Kem One à la veille de la décision du tribunal de commerce de Lyon. "Le soutien financier de l'Etat écarte toute forme de liquidation",a -t-il assuré sur notre antenne.
Le ministre du redressement productif était l'invité du 19/20 ce soir sur France 3. Il a voulu rassurer les salariés de Kem One la veille de la décision du tribunal de commerce de Lyon. Il s'est dit extrêmement confiant en une solution pérenne malgré les derniers rebondissements : Faute de pouvoir fusionner leurs offres, comme ils l'avaient annoncé mercredi à la surprise générale, les candidats à la reprise du groupe chimique Kem One ont finalement décidé jeudi que le fonds américain OpenGate retirait la sienne, l'industriel français Alain de Krassny restant seul en lice. "Cela ne change rien parce que les deux repreneurs se sont mis d'accord", a affirmé le ministre du Redressement productif, Arnaud Montebourg,
Vendredi, une ultime audience est prévue au tribunal de commerce de Lyon, qui doit décider, le temps de délibérer, de l'avenir de 1.300 salariés de la branche amont de Kem One (chlorochimie et production de PVC) en désignant un repreneur ou en prononçant la liquidation. "La volonté de s'associer n'est pas remise en cause, c'est un problème uniquement technique, une réponse juridique pour que l'offre soit recevable par le tribunal", a tenu à rassurer aussi une porte-parole de la direction de Kem One. "L'offre restante va être améliorée avec l'entrée au capital de celui qui s'est retiré, on garde le principe d'une fusion dans l'intérêt stratégique et industriel de Kem One", a-t-elle ajouté.
Un scénario-catastrophe auquel personne ne veut croire, car 10.000 emplois seraient affectés dans la filière pétrochimique selon le gouvernement, jusqu'à 25.000 selon les syndicats.