Court-Métrage: Clap de début pour l'Atelier

Durant 5 jours, l'école éphémère de cinéma L'Atelier investit les locaux de l'école d'architecture de Clermont-Ferrand. Durant 5 jours, c'est l'occasion de découvrir ce qui se cache derrière les courts-métrages, les secrets de leur fabrication, les métiers à l'oeuvre et les formations qui y amènent.

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"Attention, c'est parti pour le deuxième plan... Silence sur le plateau ... Moteur... Action!"  Derrière les banderoles rouge et blanche, tout le monde est prêt sur le plateau. Acteur, réalisateur, assistant réalisateur, stéréopraphe, directeur de la photo et ingénieur du son. Ces élèves de l'école Louis Lumière ont une mission très précise : le temps du festival, recréer les premières scènes du film Les 3 jours du Condor (Réalisation : Sydney Pollack, directeur de la photographie, Owen Roizman, ASC,1975).  Avec un petit défi supplémentaire, parce qu'ils aiment la difficulté : les réaliser en relief, ou en 3D pour les néophytes. C'est donc une nouvelle fois avec de belles lunettes que chacun peut observer en temps réel l'avancée des travaux de l'équipe de tournage. A 12h00, 2 plans étaient en boîte : pour cette grande première, ils n'espèrent pas tourner plus d'une minute par jour.

L'Atelier, c'est ça. Offrir au grand-public l'opportunité de plonger dans la réalisation d'un film ou d'un dessin-animé, d'avoir des explications individuelles par des étudiants ou des formateurs sur toutes les subtilités de leurs métiers respectifs. En bref, assumer de ne rien y connaître et en sortir beaucoup moins bête. 

A 5 mètres du plateau,Till et Etienne
 essaient de construire un phénakistiscope en volumes mettant en évidence la gesticulation d'un ver de terre à tête de bébé... Tout un programme ! Pour ces étudiants du DMA option cinéma d’animation du Lycée René Descartes à Clermont, le court est l'occasion de faire des tours et détours et de donner vie à leurs créations : 16 sculptures en pâte fimo collées sur un disque et qui, en tournant, donneront l'illusion d'une évolution de l'action. Si vous n'avez pas compris, le petit film ci-dessous devrait éclairer votre lanterne.


Un peu plus loin encore, plus question d'images animées,  l'espace a été investi par les élèves de la section photo du Lycée Vercingétorix de Romagnat. Adrien, Aurélie, Louise, Mathilde et Pauline shootent mais pas sur n'importe quel fond. D'un côté, une anamorphose qui rappelle entre autres le travail de Georges Rousse et de l'autre, un dessin sur un drap posé au sol et une installation avec un miroir qui permet une étrange liberté dans la pose. Ou comment donner du volume et du mouvement en photos.







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