Une consultation des trois entreprises retenues pour la construction de la future autoroute A45 Saint-Etienne-Lyon (Vinci, Bouygues, Eiffage) vient de leur être adressée. Une étape est donc franchie en vue de la mise en service de l'A45 à l'horizon 2020.
L'étape de ce jeudi 20 février marque l'entrée en phase opérationnelle du projet de la future autoroute à péage, infrastructure qui représente un investissement de plus de 1,2 milliard d'euros.
Cette liaison autoroutière d'une cinquantaine de kilomètres est très attendue par les collectivités territoriales et les entreprises de la Loire, pour qui elle représente un enjeu de désenclavement.
Les offres des trois entreprises retenues pour ce projet de grande ampleur sont attendues d'ici la fin septembre 2014.
L'actuelle liaison A47/RN88 entre les deux agglomérations ne répond pas aux normes autoroutières actuelles, elle est fréquemment saturée et dangereuse. Lors de son déplacement dans la Loire, le 8 octobre2013, le Président de la République François Hollande avait décidé que le temps était venu de concrétiser ce projet déclaré d'utilité publique depuis 2007 et classé parmi les projets prioritaires par la Commission "Mobilité 21", a rappelé jeudi, 20 février dans un communiqué le ministre des Transports Frédéric Cuvillier.
Plusieurs élus locaux ont réagi: "C'est un événement majeur pour notre territoire, au-delà des positions de principe et des déclarations sans suite entendues depuis 20 ans, nous sommes passés aux actes ", a indiqué Maurice Vincent, le sénateur-maire PS de Saint-Etienne.
Bernard Bonne, le président UMP du conseil général de la Loire, qui a signé avec l'agglomération stéphanoise et l'Etat un protocole relatif au financement de cette autoroute, a estimé quant à lui qu' "une nouvelle étape est franchie, mais il ne faut pas relâcher la pression car la compétitivité économique
future de la Loire dépendra en grande partie de la réalisation de l'A45 (...) le nombre d'emplois en jeu est trop important pour se permettre
de baisser la garde".